dimanche 26 décembre 2010

Joyeux Noël

C'est déjà pas drôle d'être malade, mais quand en plus c'est le jour de Noël...

On risque de contaminer tout le monde, on sent pas quand le plat commence à crâmer, on essaye de faire taire les bruyants quand on a quelque chose à dire pour ne pas forcer sur la voix, et, comme par hasard, on est à court de médicaments alors que la pharmacie est fermée.

Mais au moins, ça ne m'a pas empêchée de profiter du champagne :), et de mes cadeaux.
 Une recette par jour...
 Un Titanic-salière-poivrière-moutardière
 Des DVD
 Des livres
 Un bon cadeau pour acheter des perles et faire de nouveaux bijoux
J'ai été gâtée, cette année :)

Bonne soirée

vendredi 17 décembre 2010

Extraits de caisse

- Ca se voit que vous êtes nouvelle, vous êtes encore plus aimable que les autres caissières...

- Oups, je me suis trompé de code. (à son ami) J'étais en train de regarder la demoiselle, je ne peux pas me concentrer sur deux choses à la fois...

- Dites, ce produit que vous avez passé au début du chariot, il est où maintenant ? (ben j'en sais rien moi, qu'est-ce que vous en avez fait ? Non, je ne l'ai pas dit... Mais je l'ai pensé très fort... On cherche partout, par terre, dans le chariot, à gauche, à droite... Soudain la caissière d'à côté, qui vient de faire un tour de ramassage "C'est moi qui l'ai pris, ça traînait par terre, il est rangé avec les produits à remettre en rayon.")

- Votre code postal s'il vous plaît ?
- 91220.
- C'est Brétigny ? (ben oui, il y a deux villes avec le même code, c'est pratique... mais comme Brétigny est le plus courant...)
(la demoiselle de 5-6 ans) - Comment elle a su, la dame ?

(Une cliente qui arrive avec un pot de peinture et un nuancier) - A votre avis, cette couleur ira mieux avec celle-ci ou avec celle-là ?
- euh... Disons celle-ci, ça fera plus de contraste...
(à son mari) - Ah, tu vois, elle est d'accord avec moi ! :)

Deux caisses ouvertes l'une en face de l'autre... Un client arrive... L'une ou l'autre ? Dur dur... Il hésite... La gentille collègue : "Allez voir l'autre, elle est mieux, elle est célibataire." (Mais comment elle sait ça, elle ? C'est quand même pas marqué sur mon front ?!)

jeudi 16 décembre 2010

Ouh la vilaine

J'ai encore copié...
Lors de la kermesse de la semaine dernière, j'ai pu admirer un collier constitué d'un anneau, d'une plume et de quelques perles... Aussitôt repéré, aussitôt acheté recopié... Enfin presque.

Les plumes ne me plaisent pas... les perles sont trop colorées... il ne reste plus grand chose du modèle d'origine.
Et puis, tiens, si on utilisait les mêmes perles bleues pour faire des boucles d'oreilles ? Et voilà :)
Il était temps que j'arrive à les placer dans le message, ces images... Ca ne fait jamais qu'une semaine et demie que le "serveur [est] inaccessible"...

A bientôt

lundi 29 novembre 2010

Extraits de caisse

1er jour toute seule :
Deux responsables de caisse en face de moi... très grands tous les deux... peut-être vingt centimètres de plus que moi... "Ca se passe bien, la caisse ? Ca va, tu n'es pas trop impressionnée ?
Je me sens toute petite à côté d'eux, j'ai envie de rire, je ne crois pas qu'ils se soient rendus compte de la situation "Non, ça va."

2e jour toute seule :
Ouh là là, comment on agrafe les annulations à la feuille de caisse ? Il y en a une qui m'a dit "annulations devant au milieu" et une autre "derrière à gauche"... J'écoute qui ? Au moins, pour les avoirs, elles sont d'accord, c'est devant à droite.

3e jour toute seule :
"bip... bip... 170 euros, monsieur... Euh... Vous n'avez pas un billet plus petit par hasard ?"
"Allô l'accueil, j'aurais besoin de beaucoup, beaucoup de monnaie pour rendre sur un billet de 500 euros..."
Et à la fin :
Retour à l'accueil pour rendre mes sous avant de partir.
La responsable : "Ca s'est bien passé ?"
Moi : "Oui, plutôt bien."
Elle : "Ben oui, ça s'est bien passé, tu n'as pas fait d'erreur de caisse."
Manquerait plus que je ne sache plus compter... Et puis d'abord, comment elle sait ça ?


Sans compter les nombreux :
"Allô, j'ai un client qui a changé d'avis, vous pouvez m'annuler le produit ?"

(au client) "Vous l'avez pris dans quel rayon ? Plomberie ? (mon petit papier, c'est quoi le numéro de la plomberie ?) Allô, j'ai un... un... (c'est quoi, ça, d'abord ?) truc sans code-barre, vous pourriez venir voir ?"

"Oups, c'était pas le bon bouton."

"Allô, j'ai un monsieur qui veut payer à moitié en espèces et à moitié en carte, je fais comment ?"

Et cet après-midi, en m'accroupissant à côté d'un chariot pour scanner un gros produit... Crac... le genou... J'ai cru que je ne m'en relèverais pas... Un peu plus tard, un deuxième gros produit... Crac... ouille ouille ouille...

samedi 27 novembre 2010

Suite de la parure coeurs

Après le collier et les boucles, voici la bague assortie, faite mardi dernier :
Plus facile à faire que ce que j'imaginais au départ... Et portée dès le lendemain euh... le surlendemain en fait...

Bonne journée

lundi 22 novembre 2010

Premier jour comme caissière

Ca y est, je ne suis plus au chômage, je rentre de ma première journée de boulot.

A 10h, j'arrive, je rencontre Clara* qui me fait signer mon contrat et plein d'autres papiers, qui me donne ma tenue, mon badge pour biper les horaires, mes superbes chaussures de sécurité et un cadenas pour mon casier, qui me fait visiter les coulisses du magasin, puis qui m'installe devant un ordinateur pour la formation théorique de sécurité.

A 13h, j'ai enfin fini. On me dit "Tu rejoins Gaétan* à l'accueil à 14h pour la visite du magasin." Sauf que c'est Gaétan*-de-la-sécurité que je dois rejoindre, et pas Gaétan*-de-l'accueil comme j'avais compris au départ... En attendant, je mange... soupe au potiron... miam...

A 14h, je vais à l'accueil et je dis à Gaétan*-de-l'accueil :
- J'ai rendez-vous avec Gaétan*-de-la-sécurité.
- Il est dans son bureau, va le rejoindre.
Je retourne dans les coulisses... Personne... J'attends, j'attends encore... Pas que je n'apprécie pas d'être payée à rien faire, mais bon... Enfin, Gaétan*-de-la-sécurité arrive, désolé, il était en réunion... Petite visite, puis il me ramène à Gaétan*-de-l'accueil :
- On t'a dit que tu ferais quoi, après ?
- Je sais pas, on m'a pas dit (il y a eu des petits moments comme ça, où je me suis quand même demandée ce que je faisais là).
- Plouf, plouf, je vais te mettre avec cette caissière...

Et voilà, je me retrouve en caisse, à regarder une ancienne qui m'explique tout et qui, du coup, mets deux fois plus de temps à encaisser chaque client. Et d'un seul coup... "Tu veux essayer ?"
Ben, j'en ai pas spécialement envie, mais bon, faut bien que je m'y mette, je suis là pour ça après tout.

"Bonjour monsieur... bip...bip...bip... (euh... là on appuie sur "total") 27,95 €... (euh, comment il paye... ah il sort la carte bleue, c'est facile... euh "carte"... "ok"... euh deux tickets pour lui, un pour moi, et c'est fini)... Votre code postal ?...Bonne soirée."

Finalement c'est facile...
Aïe, c'est quoi, ça ? Un avoir ? Et Comment ça marche ? Et elle, elle veut une facture... Et pourquoi la machine à remplir les chèques ne veut pas fonctionner quand c'est moi qui le mets dedans ? Et zut, à court de monnaie (allô, on pourrait avoir des pièces de 1 s'il vous plaît ?)... Des articles sans code-barre... Il faut retenir tous les codes du magasin ("T'inquiète pas, ça vient à force de les revoir"... Moi je veux bien, mais faut déjà les reconnaître, les articles, avant de retenir le code qui va avec)...
Ouf, 18h... Bonne soirée tout le monde... "Je sais, monsieur le vigile, je dois ouvrir mon sac... Vous voyez, il est plein de bazar, mais rien qui vienne d'ici."

Trois heures de caisse, et je suis vidée... J'ai mal aux jambes et au dos... La faute aux chaussures... J'ai perdu l'habitude d'être à plat... Tiens, je vais aller me coucher...

Bonne nuit

* Les noms utilisés sont bien sûr des pseudonymes et le revendiquent haut et clair.

dimanche 21 novembre 2010

Petite déco vite fait

Rappelez-vous, j'ai parlé il y a quelques temps d'une clé USB gentiment offerte par la mission locale.

Cette clé sert à mettre uniquement son CV et sa lettre de motivation... Quand on vient, l'animatrice demande "qui a besoin d'imprimer quelque chose ?", elle récupère toutes les clés et revient avec 30 CV et 30 lettres par personne (bonjour l'écologie... Surtout quand on nous dit après "il faut refaire le CV")

Seulement ces clés, ce sont toutes les mêmes, alors pour récupérer chacun la sienne après l'impression...

Comment, mettre ses initiales ? C'est d'un commun... Moi, à la mission locale, on passe mon temps à me dire que je suis une artiste, puisque je fais des bijoux, de la danse, de la musique... Alors je vais artistiquer ma clé...

J'attrape rapidement deux boîtes de perles, un fil, une aiguille la boîte à fermoirs (enfin... rapidement... l'accessibilité des perles est à revoir dès qu'on aura un peu plus de place), je m'installe à table avec Naruto en bruit de fond (même pas le droit de changer de chaîne) et j'improvise... Ce que je ne sais pas faire en danse, je le fais en perles.
Une petite boucle, des pendouilleries... Et flûte, le fermoir ne passe pas dans l'anneau... C'est malin... Il a fallu forcer.
Au moins, ma clé USB est reconnaissable... et je ne m'en suis jamais servie...

Bonne journée

samedi 20 novembre 2010

Muffins au coeur surprise

Au cours de mes pérégrinations internétiques, je suis tombée un jour sur la page d'une recette de muffins au Ferrero Rocher... Les Ferrero étant par chez nous l'équivalent du sacro-saint Nutella chez d'autres, il était impensable de ne pas l'essayer. J'ai perdu cette page, mais l'idée est restée dans un coin de ma tête.

Et si on essayait ? Pas de Ferrero... "J'étais pourtant sûre qu'on en avait une boîte." Tant pis, on attend les prochaines courses... Et finalement "Oh, ils étaient rangés là !"

Enfin on s'y met. Une base nature, on remplit les petits moules, on déballe les Ferrero (que c'est joli, cet amoncellement de papiers dorés et argentés !" et on enfonce délicatement le Ferrero dans la pâte.

Et là, réaction chimique étrange. Quand on fait des muffins au coeur de chocolat noir, le carré de chocolat a tendance à couler au fond du moule (c'est lourd, le chocolat, c'est pour ça que ça fait grossir). Alors que le Ferrero Rocher, lui, peu importe jusqu'où on l'enfonce, on sent même qu'il touche le fond (du moule, bien sûr), et bien il remonte à l'air libre, comme un plongeur... Alors on le remet au fond, parce que ce qu'on veut, c'est un muffin au coeur surprise, et pas un coeur qui déborde. Et vite vite, au four, avant qu'il n'ait le temps de remonter (20 minutes au thermostat 6, ou un peu plus longtemps, ou un peu plus fort, parce que vraiment ça ne suffit pas).

Et quand on le sort du four, on aperçoit quand même un bout de Ferrero qui, décidément, n'aime pas la plongée.
Conclusion : préférer le Ferrero Rocher au carré de chocolat noir, c'est plus léger :)
Et quand on goûte... Miam...
Bon appétit

lundi 15 novembre 2010

Spectacle de danse orientale

Samedi soir à Montlhéry avait lieu un spectacle de danse proposé par la compagnie Al-Kimia...
Difficile de prendre des photos, les danseuses bougent très vite.
Cet accessoire s'appelle des ailes d'Isis, je trouve ça très joli, j'aimerais bien avoir l'occasion d'essayer.
Ce musicien (Tony) joue de la derbouka, c'est un des principaux instruments de percussions utilisés en musique orientale.
Le final, avec toutes les danseuses du spectacle et même quelques spectateurs volontaires.
Un superbe spectacle, avec plein d'accessoires dont j'avais entendu parler (voile, sagattes...) mais encore jamais vus... Des belles musiques... De jolis costumes...

Vivement le prochain.

Bonne journée

samedi 13 novembre 2010

Quand on a fait un joli collier...

Mais si, rappelez-vous, le collier du 2 octobre...
Et bien, non seulement il faut le refaire pour Callie :
et, bien sûr, Madame veut des boucles d'oreilles pour aller avec.

Mais mardi soir, nous avons fabriqué le vrai modèle de boucles assorties au collier :

Bonne journée

jeudi 11 novembre 2010

Club emploi

L'atelier du vendredi, c'est théâtre.

La première chose à faire en arrivant dans la salle, c'est de pousser contre les murs les tables et les chaises pour libérer la place. Ensuite, on reprend quelques chaises pour s'asseoir en cercle... On commence par donner nos prénoms à la comédienne qui anime l'atelier. Un tour de prénoms dans un sens, un tour dans l'autre.

1er exercice, tout le monde debout, on repousse un peu les chaises, et on fait circuler un "courant" entre nous en tapant dans nos mains : ma voisine de gauche tape dans ses mains vers moi, je transmets en tapant dans mes mains vers ma voisine de droite.
Puis on augmente la difficulté en rajoutant la possibilité de taper deux fois dans les mains quand on veut, avec pour conséquence immédiate un changement de sens.

2e exercice, on se rassied, on jour deux par deux. L'un commence à raconter une histoire, et au top, au milieu d'une phrase ou d'un mot, le deuxième doit prendre le relai et inventer la suite. C'est plutôt difficile, et très frustrant parce que l'autre modifie complètement l'histoire qu'on voulait raconter.

3e exercice, on se relève (ça fait du sport), on reprend le tapement de mains mais avec possibilité de passer son tour avec un mouvement de la main et un "je passe" haut et fort. On n'a alors pas à taper, et la voisine suivante non plus.

4e exercice, on se rassied, et on joue au mot-qui-fait-penser-à-un-autre. La première personne dit "soleil" ; pour la deuxième, soleil fait penser à "plage" ; pour la troisième (c'était moi), plage fait penser à "glaces", et ainsi de suite. On n'a pas besoin de réfléchir et c'est très reposant... Quoique... J'aurais quand même pu réfléchir un peu, ça m'aurait évité de laisser échapper que "alcools" me fait penser à mon frère.

5e exercice, on se relève encore et on reprend le tapement de mains. La différence maintenant, c'est qu'on envoie à n'importe qui dans le cercle et pas forcément à notre voisine. Il faut donc suivre ce qu'il se passe pour bien savoir où en est le courant et si par hasard il n'arrive pas sur nous. Puis, dernière difficulté, deux courants circulent en même temps, un rouge et un vert, il faut donc dire la couleur quand on l'envoie, et surtout, ne pas envoyer le rouge alors qu'on a reçu le vert et inversement. Cela a occasionné de nombreux fous rires, comme les courants qui disparaissent sans crier gare entre deux personnes.

Et enfin, dernier exercice, improvisation sur le thème "entretien d'embauche", avec un recruteur, un candidat et pour chacun, une phrase à caser (la mienne, "c'est pas drôle", ça aurait pu être pire)... Comme mon recruteur n'a pas essayé de faire de blague, j'ai dû trouver une autre raison de dire ça.
- Je ne vous prends pas, sortez.
- C'est pas drôle, je voulais un boulot, moi ! (avec le ton "gamine boudeuse", il faut imaginer)
Et hop, sortie théâtrale (c'est le cas de le dire) avec claquement de porte et "oups, je ne pensais pas que ça allait résonner dans tout l'immeuble."

Bonne journée

mardi 9 novembre 2010

C'est pas bien de copier !

Il y a une chose que je n'avais pas dit à propos du week-end à Rouen. J'ai eu l'occasion de goûter à la pâte de speculoos sur une crèpe. C'était si bon que j'en ai pris une deuxième fois (eh, faut bien que ça serve, la formule à volonté)... et que j'en ai demandé la recette... que je n'ai pas eu :(

Mais internet étant ce qu'il est (autrement dit, vachement pratique), j'ai trouvé une recette. Sauf qu'on n'a pas de gélatine. Qu'à cela ne tienne, une autre recette est disponible.

Et voilà la réalisation. Différente de celle de Rouen, mais bien meilleure... Forcément c'est fait maison.
Ce n'est pas une recette à réaliser trop souvent, car le pot se vide mystérieusement en deux jours...

Bon appétit

vendredi 29 octobre 2010

Agence d'intérim

Depuis le temps qu'on me dit "Va t'inscrire dans une agence"... C'est fait...

Après un petit tour sur les pages colorées, je me suis retrouvée avec une page d'adresses à aller voir... Et comme c'était sur ma route cette après-midi (en revenant du Club (aujourd'hui, c'était bilan (pas très prometteur d'ailleurs (mais bon, ce n'était que la première semaine)))), j'ai fait un petit détour par la première agence qui venait...

Coup de chance, j'ai trouvé une place juste en face... C'était plutôt bon signe... Erreur...

- Bonjour Madame. C'est pour m'inscrire.
- Pour quel poste ?
- Employée de bureau (même sans expérience, je devrais être capable au moins de ça)
- Ah mais ici, c'est logistique... Pour l'administratif, il faut aller à l'agence qui se trouve à 50 000 kilomètres d'ici (bon, j'exagère, mais pas beaucoup)... Ou alors vous vous inscrivez par internet.

Aussitôt rentrée, aussitôt inscrite.

Si j'ai bien compris ce que la dame de l'agence m'a expliquée, je suis censée recevoir les offres par texto, si ça m'intéresse, il faut appeller tout de suite (premier arrivé, premier servi)... J'attends le premier...

Bonne soirée

jeudi 28 octobre 2010

Club emploi

Mercredi, c'était interrogation surprise.
Sujet : Rédigez une lettre de motivation à partir d'un annonce passée par un employeur...

Le principe, en fait, c'este de rédiger tout seul, et après on a le cours sur comment rédiger une lettre de motivation, et comment rédiger une candidature spontanée. Et ce n'est pas du tout de la même manière, contrairement à ce que je croyais. J'aurais au moins appris ça.

Et c'est seulement en faisant ce cours qu'on réalise que la lettre rédigée avant n'est ni l'une, ni l'autre, juste un vague mélange de souvenirs et de conseils internétiques - qui ne sont pas toujours sont rarement les plus fiables qu'on puisse trouver.

Deux conséquences : je viens de passer une heure à bataille contre une lettre de motivation qui ne respecte pas ces codes, donc il faut recommencer. Et toutes mes lettres précédentes étaient sur le même modèle. De là à dire que toutes les lettres que j'ai envoyées depuis un an étaient inutiles, il n'y a qu'un pas... que je ne franchirai pas sous peine d'être changée en statue de sel (pardon, de vieux souvenirs d'enfance qui remontent) d'entendre des tentatives de remontages de moral du type "mais non, rien n'est inutile".

Quoi qu'il en soit, la lecture de ma lettre a déclenché chez les animateurs un "Faut qu'on parle. Mon corps est en pleine croissance" : ils viennent de se rendre compte, et moi avec, qu'il me manque quelque chose d'important pour chercher un travail... Un projet professionnel... Voilà qui est embêtant.

Bonne soirée

mardi 26 octobre 2010

Le Club du mardi

Raté, pas d'Agatha Christie ici...

Matinée Club emploi.

Arrivée en avance, encore... Il faut attendre tout le monde... Il y a du progrès, la dernière arrivée n'a que 10 minutes de retard.

On refait le planning pour les absents d'hier et parce qu'il y a eu quelques changements.

Et enfin, on s'y met... On ouvre le livret de suivi...

Petits exercices et grandes difficultés :
On commence par détailler une de nos expériences professionnelles, au choix... Le choix n'est pas long à faire, ma dernière expérience est aussi la plus longue...
Première problème : les souhaits professionnels... Je suppose que juste "avoir un travail et le salaire qui va avec" ne suffit pas...

Mais c'est seulement après que le calvaire commence...
En quoi suis-je compétente ?
Quelles sont mes qualités ?
Quels sont mes points forts ?
Quels sont mes points à améliorer ? Remarquez qu'on ne dit pas "points faibles", c'est pour le moral :).

Ensuite, on fait un petit tour de table, et pour chaque poste qui est visé, on essaye de déterminer les compétences professionnelles (ce qu'on sait faire) et les compétences personnelles (ce qu'on est) nécessaires...
Et malheur à celui qui osera dire "Je ne sais rien faire."

Puis, après quelques grognements d'estomac, les animateurs se rendent compte qu'il est midi, alors tout le monde dehors...

Un petit détour pour aller chercher de l'essence... (ben oui, parce qu'aller à la Mission locale tous les jours, ça fait beaucoup de kilomètres au bout d'un mois) et me voilà chargée à bloc à la limite de prix.

A demain pour de nouvelles aventures

lundi 25 octobre 2010

Club emploi

Un petit tour à la mission locale, et me voilà inscrite à un club emploi... (Y a pas à dire, ils sont quand même beaucoup plus réactifs qu'à Pôle emploi... quoique... vendredi, j'avais un atelier... en arrivant "Ah, mais c'est annulé, personne ne vous a prévenue ?")

Des ateliers tous les jours ou presque, pour retravailler CV, lettre de motivation, confiance en soi, contacts avec les entreprises...

Aujourd'hui, rendez-vous à 9h30.

Départ 9h 9h10, le temps de décongeler le pare-brise...
Arrivée en avance... On est deux... "Bon, on va vous mettre dans la salle en attendant l'heure."

9h10 "Bon, on va vous mettre à l'ordi en attendant les autres. Cherchez des offres d'emploi."

10h15. "Il y a une fille qui s'est perdue, on va commencer sans elle."

Petite présentation, mise en place du planning (ouf, je suis libre cet après-midi, je pourrais aller au cinéma).

Des petits cadeaux : un livret de suivi, un carnet de bord, et une clé USB vierge sans-virus-dessus-et-non-non-on-n'utilise-pas-celle-qu'on-a-déjà.

Devoirs à faire pour demain : trouver et imprimer une offre d'emploi sur laquelle travailler même si on ne postule pas pour de vrai ; et déflorer la clé USB mettre le CV dessus.

Prochaine étape : demain, CV et points forts/points faibles (les nôtres ou ceux du CV)

A demain pour de nouvelles aventures

vendredi 22 octobre 2010

Gri gri en perles

A l'atelier de bijoux, cette semaine, on a fabriqué un gri gri de sac...

On commence par fabriquer une petite boule de perles, comme ceci :
Puis on l'accroche à un mousqueton avec quelques autres pendouilleries.
Et enfin, on l'accroche au sac... ou au porte-clé, au choix... Mais mes clés ont déjà 5 ou 6 porte-clés, donc je ne vais pas les surcharger un peu plus...

Bonne journée

jeudi 21 octobre 2010

Salade de restes

C'est courant la veille des courses... Plus rien dans les tiroirs, plus rien dans le réfrigérateur... Il faut improviser.
Restes de tomates, restes de cornichons, restes de gruyère... et un peu de vinaigre balsamique... miam...

Bon appétit

mercredi 20 octobre 2010

Petits feuilletés... ou presque...

Cette fois, je n'ai pas cuisiné seule... J'avais une alliée...

Après avoir longuement bataillé contre notre adversaire (l'indécision), et éliminé nos ennemis (les livres de cuisine) un par un, nous avons opté pour des petits feuilletés... sauf que...

Mademoiselle mon alliée (aussi connue sous le nom de "meilleure amie") n'aime pas la pâte feuilletée... Il suffit de s'adapter, ce sera donc des petits brisés...

Avec une pâte brisée faite main (je voulais écrire maison, et j'ai raté des lettres... pas grave, ça veut dire la même chose) : farine, un peu de sucre, un peu de sel, beurre, un peu d'eau... un peu plus de farine, sinon ça colle...

Et à l'intérieur... la gourmandise suprême (à égalité avec le chocolat... et avec les crèpes... et avec les macarons), c'est-à-dire la frangipane...

Au four (th7) pendant 5 minutes... ah, ce n'est pas encore prêt... bon, encore un peu, et encore un peu... ah ça y est, c'est doré.

Ensuite, il faut les partager, car mademoiselle mon alliée ne renonce pas à sa part - même si elle a failli les oublier en partant.
Et même que "c'est vachement bon", a dit l'ado...

Bon appétit

mardi 19 octobre 2010

De retour de Rouen...

Un petit week-end à Rouen, pour accompagner Callie...

Un petit week-end où il faut s'occuper pendant que la Callie précitée est en stage...

Un petit week-end avec tantôt du soleil, tantôt de la pluie...

Un petit week-end où se tient par hasard la fête du Ventre, grand marché avec nombre de dégustations, d'animations...

Un petit week-end où l'on se rappelle soudainement (quand on y est aidé) que c'est à Rouen que Jeanne d'Arc fut brûlée, avant qu'on ne jette ses cendres dans la Seine...

Un petit week-end où l'on s'essaye à la calligraphie lumineuse sous l'égide de Julien Breton...
(pas encore la photo, je la posterai dès que possible)

Un petit week-end où se tenait également une foire aux livres, avec pour conséquence évidente de rentrer plus chargés qu'on est partis... en compagnie de Marcel Pagnol, Jean Giraudoux et Dante Alighieri...

Un petit week-end bien chargé, en somme Seine-Maritime (pardon, je n'ai pas pu m'en empêcher :) )

Bonne journée

lundi 18 octobre 2010

Cakes en folies

Quand on part en week-end, il faut prévoir à manger pour la collectivité... Et quand on arrive à trois, on prévoit un peu plus que quand on arrive à tout seul.

Donc il a fallu préparer :

Un cake à la courgette et à la mimolette :
 40 minutes séparent les deux photos :)

Ensuite, un cake à l'ananas et à la noix de coco :
 Un peu plus de 40 minutes, cette fois...

Après ça, tarte au thon (j'ai oublié de prendre une photo avant cuisson) :
Et enfin, tarte aux poires amandine (idem) :

Bon appétit

dimanche 17 octobre 2010

Quand on va au salon de l'emploi à Paris...

On distribue des CV... Certes...

Et on en profite pour jouer aux touristes...

A gauche du pont :
A droite du pont, devant  (il fait gris, pas vrai ?) :
 A droite du pont, derrière :
 En face du pont, l'Assemblée nationale (avec plein de camions gendarmistiques devant, mais je les ai cachés) :

Et ensuite, on essaye de rentrer malgré les grèves, malgré les trains qui partent juste avant qu'on arrive, malgré le manque de réseau dans le souterrain qui empêche de demander un papa-taxi...

Bonne journée

samedi 16 octobre 2010

Contrairement à ce qu'on pourrait croire...

Non, je ne fais pas que de la cuisine. L'argument "tu n'as rien d'autre à faire de ta journée" fonctionne aussi pour...
Une malheureuse dizaine de machins repassés en une heure et demie, je ne suis pas très productive...

Bonne journée

vendredi 15 octobre 2010

Mes muffins...

Ou comment transformer une recette du début à la fin...

Ce matin, je tombe par hasard sur une recette de muffin au chocolat au coeur fondant (oui, comme les miens) de Ferrero Rocher.

Ce midi, il restait un peu de lentilles.

Oui, il y a un rapport.

Je décide de faire des muffins cet après-midi, une partie sucrée (avec les Ferrero), une partie salée (avec les lentilles).

On part d'une pâte de base... déjà, la pâte de base, elle est soit salée, soit sucrée... Surtout, interdiction de sucrer une pâte salée pour en faire une sucrée...
Alors j'y vais un peu au hasard... et ça, c'est bien la première fois.

Déjà, on compte moitié plus que la recette de base.
2 oeufs (1,5, c'est difficile)
80 cl d'huile... Jusque-là, ça va.
150 grammes de farine... Ca ne se mélange pas bien.
On rajoute un peu d'huile... Toujours pas.
On rajoute un oeuf... Il n'y a pas assez de pâte pour faire deux séries.
Encore un peu de farine... C'est comme qui dirait... compact.
On sépare en deux saladiers... Le salé sera compact...

Dans le sucré, on rajoute bien évidemment du sucre (20 grammes).
Qu'est-ce qu'on pourrait mettre pour donner un peu de goût ? Allez, arôme de vanille, en plus ça liquéfiera un peu.
On verse une cuillère dans chaque moule, puis on part à la recherche des Ferrero.
"Allô, maman, ils sont où ?"
Volatilisés (ou déjà mangés offerts).
Tant pis, on n'innovera pas aujourd'hui, un carré de chocolat.
Et on remplit les moules avec le reste de pâte.

Dans le salé, on met le reste de lentilles, quelques surimis, et un reste de fromage (qu'est-ce que c'était ? de la tomme, peut-être ?), et on verse dans les moules.

Tout au four (th6) pendant 20 minutes... Et là, mes petits muffins sont si jolis que je n'ai pas résisté à la peur qu'ils ne se ratatinent en refroidissant l'envie de vous offrir une petite photo en provenance directe du four.
(Ouille... je savais bien qu'il y avait une raison pour laquelle je devais nettoyer la plaque :$)

Les muffins sucrés sont prêts pour le goûter... quant aux salés, ils ont droit à 20 minutes de plus... mais ils sont tous gratinés (du moins ils le seraient si on avait encore du gruyère rapé)... disons, joliment grillés.
Et (pas de chance) c'est seulement maintenant qu'on réalise que, quand il sera l'heure du dîner... ils seront froids.

Mais pour l'instant, ce n'est pas l'heure du dîner, mais celle du goûter avec dégustations de "petits muffins vanillés au coeur fondant de chocolat noir".
 Miam
Bon appétit

jeudi 14 octobre 2010

Le midi, c'est...

Qui a dit "raviolis" ? Non, non, chez nous, le midi, c'est crevettes. C'est vite prêt, alors c'est l'idéal pour la personne qui prépare (en l'occurrence, moi) quand elle a la flemme est à court d'idées.
Un paquet de crevettes décortiquées (ben oui, le but, c'est d'aller vite) par personne, un peu de curry, ou safran, ou ras-el-hanout, ou... autre chose...

Bon appétit

mercredi 13 octobre 2010

Un bon dessert...

Cet après-midi, j'ai bataillé une demi-heure contre le lecteur DVD pour qu'il accepte de se mettre en marche.
Comment ça, il n'y a pas de rapport ?
Mais si... C'est un dessert très long à préparer, alors devant un film, ça passe plus facilement...

Donc, devant le Retour du Roi, j'ai épluché, épépiné, enlevé tout le blanc, de je ne sais combien d'oranges...
Deux-trois cuillères de sucre...
Deux-trois cuillères de cannelle...
On mélange bien.
Et on laisse au frais jusqu'à ce que les gourmands viennent vider le saladier...

Bon appétit

mardi 12 octobre 2010

Aujourd'hui, je fais

Un risotto...
On met d'abord le riz et l'eau petit à petit...
On mélange ensuite les légumes, un peu de safran pour colorer...
On ajoute du gruyère...
C'est prêt !

Bon appétit

lundi 11 octobre 2010

Avec des jaunes d'oeuf, on fait quoi ?

Après mon essai de macarons au pain d'épices et au foie gras...
il me restait quatre jaunes d'oeuf... Alors, pour ne pas les laisser s'abîmer, j'ai fait une crème anglaise.
C'est facile : 660 cl de lait qui chauffe avec une gousse de vanille fendue (et le reste de la brique de lait qui chauffe à côté pour un chocolat chaud à l'ancienne). Pendant ce temps, on mélange dans un saladier les oeufs avec 80 grammes de sucre en poudre. On verse le lait chaud (à la vanille, pas celui au chocolat) doucement dans le saladier, en mélangeant en même temps et sans en mettre à côté.
Une fois que c'est fait, on re-tranvase dans la casserole pour remettre à chauffer. Bon, là j'ai juste suivi la recette, mais je vois mal l'intérêt de transvaser le lait avec le risque de se brûler alors qu'il serait plus simple de verser le sucre-oeufs dans la casserole directement.
Et après, c'est là que ça devient comique, on remue, jusqu'à ce que la mousse disparaisse, on remue, encore et encore, on remue, sans s'arrêter pour aller aux toilettes, ni pour laver le saladier, on remue sans pouvoir regarder la télé pour s'occuper parce qu'on lui tourne le dos... et ainsi de suite... ça a duré une heure...
Mais après, on verse dans la boîte, on attend que ça refroidisse, et on peut goûter.
Un peu épaisse, un peu trop chaude encore... mais miam :)

Bon appétit