samedi 30 novembre 2013

Un petit week-end à Modène

Sono andata a Modena.
 
Si je n'étais pas déjà allée plusieurs fois en Italie, j'en serais probablement revenue en disant "Mais c'est pas possible, il fait super froid dans ce pays" Sans doute faut-il reconnaître qu'en novembre, il fait froid partout.
 
Ce week-end commence par un vendredi presque comme les autres, si ce n'est que je suis plus chargée (ma valise est pleine à craquer, et ce n'est pas une métaphore : elle a craqué) et qu'en sortant de cours, je remonte vers Paris, direction gare de Lyon. Je suis dans la salle d'attente à 17h30, mon train part à 19h15... C'est long, très long.
 
Enfin c'est l'heure. Le train démarre, je mange tranquillement, je commence à somnoler alors qu'il est encore tôt. Pour me réveiller, je sors mon livre d'italien, m'étend sur ma couchette et essaye de réviser. Peine perdue... Au bout de 3 pages, j'ai mal au coeur. Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? Je suis capable de lire 6h d'affilée dans une voiture, mais dans un train, non ? Bon, tant pis, je dors... enfin j'essaye. Et miracle, je fais une nuit complète : 10h30, extinction des feux, 1h30, réveil à l'arrêt du train (la frontière probablement) mais je replonge tout de suite, 5h30, "Bonjour madame, c'est vous qui descendez à Bologne ? On arrive dans 45 mn". Ah bon, ben pourquoi vous me réveillez maintenant alors ? Mais bon, réveillée je suis, réveillée je reste. Je sors de mon compartiment pour ne pas réveiller les autres et je regarde le paysage... Il fait encore nuit, tout ce que je vois, c'est qu'il pleut... Ca commence bien.
 
Je descends donc à Bologne, traverse la gare pour chercher le tableau d'information. D'où part ma correspondance ? Ah, du même quai où je suis arrivée. Je retraverse la gare dans l'autre sens et me pose sur un banc. 45mn d'attente... Soudain urgence, je retraverse donc la gare à nouveau pour chercher des toilettes... Mais mauvaise surprise. 1€ pour aller aux toilettes ?! Et puis quoi encore ? Ca attendra, je retraverse encore une fois la gare et retrouve mon banc.
 
Enfin mon train arrive (avec des toilettes - propres -, le grand luxe), et après 20 mn, me voici enfin à Modène, où je retrouve mon amie.
 
Elle m'a entraînée à travers les rues de la ville qu'elle connaît maintenant comme sa poche (ou presque).
"Tu ne peux pas venir à Modena sans voir l'église San Francesco". Et nous avons vu l'église San Francesco.
 Avec cette scène émouvante du décrochage du Christ de sa croix (bon, sans doute que dans la Bible, ça porte un nom un peu plus solennel, mais mes années de catéchisme sont loin derrière, et même une messe en italien n'a pu raviver que quelques vagues réminiscences).
 Puis "Tu ne peux pas venir à Modena sans voir le Duomo". Et nous avons vu le Duomo. Je préfère celui de Firenze, mais bon, je n'étais pas dans la bonne ville.
 Puis "Tu ne peux pas venir à Modena sans voir le Palazzo Ducale". Et nous avons vu le Palazzo Ducale... de l'extérieur en tout cas.
Nous avons vu au final 4 ou 5 églises en deux jours. Chacun ses priorités. Moi c'était "Je ne peux pas venir en Italie sans manger une glace à l'italienne". Oui oui, même en novembre, même assises sur un banc dans le froid, même en pleine nuit (enfin façon de parler, bien sûr, il était 17h). Mais j'ai oublié de prendre une photo, j'étais trop occupée à me congeler me régaler.

Mais voilà, l'heure du retour a sonné, et je me retrouve à nouveau à la gare de Modène, puis à la gare de Bologne (longtemps... Plus longtemps que prévu, même, puisque mon train avait du retard). Quand le voilà enfin, c'est direct au lit... Moins bonne nuit qu'à l'aller par contre, 4h de sommeil c'est peu... très peu.

Prossima volta, un'altra città :)

Bonne journée

 

samedi 9 novembre 2013

Le tour de France (miniature) en un après-midi

Un petit tour des monuments que j'ai déjà vus...
 Le pont du Gard
 Le viaduc de Garabit
Le château de Versailles
 Le château de Val
Ca vous rappelle quelque chose ?

Eh oui, pas plus tard que cet été
 
Et un petit tour des monuments à voir un jour...
 Le château d'Azay-le-Ferron
 Le château de Chambord
Le château d'Azay-le-Rideau
 
Bonne journée

dimanche 3 novembre 2013

Petits pains au chocolat

Après une émission au sujet du salon du chocolat, j'ai testé une recette.

Une pâte à pain maison, des carrés de chocolat coupés en morceaux, chocolat noir d'un côté, chocolat blanc de l'autre.

 Puis on forme plusieurs petites boules de pain.
 Et après 15 minutes au four, voilà le résultat... Bon, j'avoue, ils y sont restés un peu trop longtemps, mais comme c'est parce que j'étais en train de réviser, c'est pour la bonne cause.
Bon appétit

lundi 21 octobre 2013

De retour

Le temps de surmonter la petite déprime de la rentrée.

Voyons, que dire... Il s'en est passé des choses, depuis...
 J'ai algorithmé mes doigts.
 J'ai trouvé ma première géocache toute seule (bon, avec mon nouveau GPS quand même).
 Je suis allée à Disney dire bonjour au dragon et aux princesses.
 Si vous avez vu une fille photographier ses pieds dans le RER, c'était moi.
 Je suis partie en vacances.

J'ai visité un château, qui ressemble tout à fait à l'image que je me fais du château des Garamont, dans la trilogie de la Malerune.
Je suis montée en haut du Puy Mary avec le plus fort des grands-pères.
Quelle belle vue de là-haut !
Et après l'effort, le réconfort :)
Mais enfin, il a bien fallu rentrer.
Mais la rentrée annonce au moins quelque chose d'intéressant : je prends un an de plus.
 Un anniversaire placé sous le thème de la Terre du Milieu...
 Avec du pain elfique...
Avec un jeu de cluedo fabriqué par mes soins : Qui a tué Grima Langue-de-Serpent ?
Et avec bien sûr une indigestion de bonbons sans laquelle un anniversaire ne serait pas vraiment un anniversaire...
 
J'ai été très occupée, comme vous pouvez le constater.
 
Bonne journée

samedi 17 août 2013

Demain ce sera dimanche

Demain ce sera dimanche, et je commencerai à écrire.

J'écrirai les mots si difficiles à sortir, j'écrirai les pensées sans barrière, j'écrirai les sensations si rapides qui n'ont pas de mots. Je raconterai le mal de recevoir les mots qui m'attaquent, les mots qui veulent faire mal et les mots qui ne font pas attention. Les mots qui ne savent pas, les mots qui ne comprennent pas mes mots dits à demi-mot. Je ne sais pas dire, mais j'essaie. Parfois. Ils ne savent pas comprendre, mais ils n'essaient pas. Alors je n'essaie plus. La difficulté à trouver les mots. S'ils ne veulent pas essayer de comprendre, ils ne méritent pas que j'essaie de dire pour eux.

Demain ce sera dimanche, et je commencerai à écrire.

Je raconterai les mots qui jouent, les mots qui sonnent, les mots qui ne disent rien mais qui sont si jolis, et les mots qui disent aussi. J'écrirai les sons, les images, les sensations des mots. J'écrirai le train des mots, le train de l'absurde, et le train du sérieux restera en gare, pas besoin de lui, le voyage des mots qui ne disent rien nous emmène déjà si loin, mais qui suit ? Qui suis ?

Demain ce sera dimanche, et je commencerai à écrire.

28.01.12

dimanche 11 août 2013

5 sens

Je ferme les yeux, pour la dernière fois, et je me concentre attentivement. Maintenant que le moment est arrivé, je veux le vivre intensément.

Et j'inspire profondément.

Et je sens... Je sens l'air du jardin par la fenêtre ouverte derrière moi. Je sens mon parfum, un vague pschit plus par habitude que par réelle volonté. Trop masculin, trop violent. Je sens une odeur de crèpes en train de cuire, plus lointaine. Les voisins. Encore.

Et j'expire profondément.

Et je sens... Je sens le poids de mes vêtements sur mes épaules, ce pull si doux qu'elle aimait tant, la ceinture sur mes hanches. Je sens le bois, agressif sous mes pieds nus. Je sens une petite fourmi, réelle ou imaginaire, grimper sur ma cheville et partir à l'aventure. Je sens ces filaments rêches sur ma peau, promesses de paix et de souffrance tout à la fois.

Et j'inspire profondément.

Et j'entends... Non, j'écoute, de toutes mes forces, le monde qui s'agite autour de moi. J'entends les voitures circuler, les coups de freins, les klaxons. J'entends un oiseau chanter près de la fenêtre. J'entends, plus que tout, la 9e Symphonie qui jaillit autour de moi.

Et j'expire profondément.

Et j'ouvre les yeux.

Et je regarde... Je regarde le monde et ma vie à travers lui. Je regarde le tableau que j'ai placé devant moi, le plus proche possible, exclusivement à cet effet. Ce tableau a toujours représenté mon idéal, il était nécessaire pour moi de lui offrir une place importante. Placé devant mes yeux, il me masque le reste de ce qui m'entoure. Un bout de mur, avec une photo encadrée, un bout d'escalier, c'est tout ce que je peux apercevoir de là où je me tiens. C'est tout ce qu'il me reste. Des bouts de vie, des lambeaux de ce que j'ai pas eu le temps d'obtenir.

Et j'inspire profondément. Je suis au bon endroit, au bon moment, comme si tout ce que j'avais vécu jusqu'à présent n'avait eu que pour but de me préparer à cet instant.

Et d'un coup de pied maladroit, je renverse le tabouret qui supportait le fardeau de ma vie.

07.01.13

mardi 16 juillet 2013

Premiers bébés de l'année

Les voici, ils ont été bien attendus... Et en plus ce sont des jumeaux.
Et aujourd'hui, ils sont jaune-orangé.

Bonne journée

samedi 13 juillet 2013

Week-end dans l'imaginaire du roi Arthur (suite)

Le lendemain, nous quittons l'hôtel (avec le GPS rechargé à fond et en mode économie d'énergie) pour Paimpont, à nouveau. Nous avons rendez-vous à l'office du tourisme pour un spectacle son et lumières... Des histoires de la forêt contées par un garde forestier.

Puis un coup d'oeil sur la carte "tiens, si on faisait un petit tour par là pour essayer de voir le tombeau de Merlin". En route à nouveau, mais sans GPS, nous n'avons pas l'adresse du parking, juste une carte plus ou moins détaillée et, heureusement, des panneaux indicateurs "Circuit touristique de Brocéliande". Nous entamons le petit parcours qui doit nous faire passer devant le tombeau de Merlin, puis la fontaine de Jouvence. Nous marchons, et trouvons la fontaine... Mais alors le tombeau :s ?
Nous renonçons au tombeau invisible, et repartons pour Paimpont où nous avons repéré une autre crèperie.

Crèpe lardons, champignons et fondue de poireaux.
 Puis crèpe Morgane : caramel au beurre salé, spéculoos, boule de glace et chantilly. Miam.
 Et enfin nous reprenons la route pour retourner à la vie réelle, le boulot du lendemain matin, les embouteillages de la région parisienne et le mauvais temps.
Ce fut un chouette week-end.

mercredi 10 juillet 2013

Week-end dans l'imaginaire du roi Arthur

Nous sommes parties en week-end dans la forêt de Brocéliande, moi parce que c'était mon cadeau de Noël et ma meilleure amie qui m'a accompagnée parce que c'était son cadeau d'anniversaire. Nous avons pris la route samedi matin quand tout à coup... à 10 minutes de l'arrivée, Saint-GPS nous a lâchement abandonnées, nous avons dû finir avec les moyens du bord, à savoir, les panneaux indicateurs. On n'a pas l'habitude, on n'a pas été éduquées comme ça, nous, et pourtant, nous avons trouvé la forêt, nous avons trouvé l'office du tourisme. Grande victoire.
Puis nous avons attendu la guide... attendu... attendu... On a fini par nous dire que la guide était indisponible, que nous devions tous aller à Torentruc euh pardon Tréhorenteuc, où une autre guide nous attendrait pour nous emmener au Val sans Retour, la vallée où Morgane, la demi-soeur d'Arthur piégeait les hommes infidèles, après avoir été elle-même trahie par son fiancé.

Nous avons écouté l'histoire du Miroir aux fées, où Marine, une fée très puissante, a tué ses six soeurs pour venger la mort de son amant, humain.
Nous avons écouté l'énigme posée à Arthur par le Chevalier Vert : quel est le plus grand désir des femmes ?
Nous nous sommes assises sur le siège de Merlin, vestige du squelette d'un dragon qu'il a terrassé, d'où il contemple toute la forêt et où, paraît-il, on peut s'asseoir pour faire un voeu.
Nous avons constaté la punition qu'a infligée Morgane à son amant infidèle et à l'autre femme, transformés en pierre en forme de coeur brisé, se faisant face pour l'éternité sans jamais pouvoir se toucher...
Nous avons réussi, nous coeurs purs, à quitter le Val sans Retour sans encombre.
En revanche, nous avons eu plus de mal à trouver notre hôtel, sur la banlieue de Rennes, à 40 mn de route... Direction Rennes, jusque là, facile... L'hôtel se trouve à Chantepie, Rennes Sud... Facile aussi, on prend la rocade sud jusqu'à trouver le panneau Chantepie... Trop facile... Il doit y avoir un piège. Nous voilà dans la zone industrielle... Nous voilà dans la rue des restaurants repérée sur internet, à 20 mn de marche de l'hôtel... Mais après ? Nous tournons et retournons dans la zone, nous demandans notre chemin, nous sortons de Chantepie, y revenons, et enfin... un panneau indicateur qui montre une vraie direction... Parce qu'entre celui dont on ne sait pas s'il montre tout droit ou à gauche, et celui qui est dirigé vers les buissons, on ne peut pas dire qu'on ait vraiment été aidées.

Nous nous installons à l'hôtel, remettons le GPS en charge et repartons à pieds vers la rue des restaurants... qui était en fait... tout droit... à 20 mn effectivement. Nous optons pour une crèperie.
Surprise, c'est la première fois que je vois ça... Une carte normale et à côté, une liste d'ingrédients à choisir pour composer sa propre galette ou crèpe.

Alors pour commencer : oignons, champignons, jambon, oeuf, fromage.
Et ensuite : frangipane, miel et une boule de glace... Vous avez déjà goûté une crèpe à la frangipane ? C'est juste un délice... À refaire
Retour à l'hôtel un peu plus difficile... Bizarrement, imbibées, le chemin n'est plus aussi droit.

Bonne nuit.