lundi 29 novembre 2010

Extraits de caisse

1er jour toute seule :
Deux responsables de caisse en face de moi... très grands tous les deux... peut-être vingt centimètres de plus que moi... "Ca se passe bien, la caisse ? Ca va, tu n'es pas trop impressionnée ?
Je me sens toute petite à côté d'eux, j'ai envie de rire, je ne crois pas qu'ils se soient rendus compte de la situation "Non, ça va."

2e jour toute seule :
Ouh là là, comment on agrafe les annulations à la feuille de caisse ? Il y en a une qui m'a dit "annulations devant au milieu" et une autre "derrière à gauche"... J'écoute qui ? Au moins, pour les avoirs, elles sont d'accord, c'est devant à droite.

3e jour toute seule :
"bip... bip... 170 euros, monsieur... Euh... Vous n'avez pas un billet plus petit par hasard ?"
"Allô l'accueil, j'aurais besoin de beaucoup, beaucoup de monnaie pour rendre sur un billet de 500 euros..."
Et à la fin :
Retour à l'accueil pour rendre mes sous avant de partir.
La responsable : "Ca s'est bien passé ?"
Moi : "Oui, plutôt bien."
Elle : "Ben oui, ça s'est bien passé, tu n'as pas fait d'erreur de caisse."
Manquerait plus que je ne sache plus compter... Et puis d'abord, comment elle sait ça ?


Sans compter les nombreux :
"Allô, j'ai un client qui a changé d'avis, vous pouvez m'annuler le produit ?"

(au client) "Vous l'avez pris dans quel rayon ? Plomberie ? (mon petit papier, c'est quoi le numéro de la plomberie ?) Allô, j'ai un... un... (c'est quoi, ça, d'abord ?) truc sans code-barre, vous pourriez venir voir ?"

"Oups, c'était pas le bon bouton."

"Allô, j'ai un monsieur qui veut payer à moitié en espèces et à moitié en carte, je fais comment ?"

Et cet après-midi, en m'accroupissant à côté d'un chariot pour scanner un gros produit... Crac... le genou... J'ai cru que je ne m'en relèverais pas... Un peu plus tard, un deuxième gros produit... Crac... ouille ouille ouille...

samedi 27 novembre 2010

Suite de la parure coeurs

Après le collier et les boucles, voici la bague assortie, faite mardi dernier :
Plus facile à faire que ce que j'imaginais au départ... Et portée dès le lendemain euh... le surlendemain en fait...

Bonne journée

lundi 22 novembre 2010

Premier jour comme caissière

Ca y est, je ne suis plus au chômage, je rentre de ma première journée de boulot.

A 10h, j'arrive, je rencontre Clara* qui me fait signer mon contrat et plein d'autres papiers, qui me donne ma tenue, mon badge pour biper les horaires, mes superbes chaussures de sécurité et un cadenas pour mon casier, qui me fait visiter les coulisses du magasin, puis qui m'installe devant un ordinateur pour la formation théorique de sécurité.

A 13h, j'ai enfin fini. On me dit "Tu rejoins Gaétan* à l'accueil à 14h pour la visite du magasin." Sauf que c'est Gaétan*-de-la-sécurité que je dois rejoindre, et pas Gaétan*-de-l'accueil comme j'avais compris au départ... En attendant, je mange... soupe au potiron... miam...

A 14h, je vais à l'accueil et je dis à Gaétan*-de-l'accueil :
- J'ai rendez-vous avec Gaétan*-de-la-sécurité.
- Il est dans son bureau, va le rejoindre.
Je retourne dans les coulisses... Personne... J'attends, j'attends encore... Pas que je n'apprécie pas d'être payée à rien faire, mais bon... Enfin, Gaétan*-de-la-sécurité arrive, désolé, il était en réunion... Petite visite, puis il me ramène à Gaétan*-de-l'accueil :
- On t'a dit que tu ferais quoi, après ?
- Je sais pas, on m'a pas dit (il y a eu des petits moments comme ça, où je me suis quand même demandée ce que je faisais là).
- Plouf, plouf, je vais te mettre avec cette caissière...

Et voilà, je me retrouve en caisse, à regarder une ancienne qui m'explique tout et qui, du coup, mets deux fois plus de temps à encaisser chaque client. Et d'un seul coup... "Tu veux essayer ?"
Ben, j'en ai pas spécialement envie, mais bon, faut bien que je m'y mette, je suis là pour ça après tout.

"Bonjour monsieur... bip...bip...bip... (euh... là on appuie sur "total") 27,95 €... (euh, comment il paye... ah il sort la carte bleue, c'est facile... euh "carte"... "ok"... euh deux tickets pour lui, un pour moi, et c'est fini)... Votre code postal ?...Bonne soirée."

Finalement c'est facile...
Aïe, c'est quoi, ça ? Un avoir ? Et Comment ça marche ? Et elle, elle veut une facture... Et pourquoi la machine à remplir les chèques ne veut pas fonctionner quand c'est moi qui le mets dedans ? Et zut, à court de monnaie (allô, on pourrait avoir des pièces de 1 s'il vous plaît ?)... Des articles sans code-barre... Il faut retenir tous les codes du magasin ("T'inquiète pas, ça vient à force de les revoir"... Moi je veux bien, mais faut déjà les reconnaître, les articles, avant de retenir le code qui va avec)...
Ouf, 18h... Bonne soirée tout le monde... "Je sais, monsieur le vigile, je dois ouvrir mon sac... Vous voyez, il est plein de bazar, mais rien qui vienne d'ici."

Trois heures de caisse, et je suis vidée... J'ai mal aux jambes et au dos... La faute aux chaussures... J'ai perdu l'habitude d'être à plat... Tiens, je vais aller me coucher...

Bonne nuit

* Les noms utilisés sont bien sûr des pseudonymes et le revendiquent haut et clair.

dimanche 21 novembre 2010

Petite déco vite fait

Rappelez-vous, j'ai parlé il y a quelques temps d'une clé USB gentiment offerte par la mission locale.

Cette clé sert à mettre uniquement son CV et sa lettre de motivation... Quand on vient, l'animatrice demande "qui a besoin d'imprimer quelque chose ?", elle récupère toutes les clés et revient avec 30 CV et 30 lettres par personne (bonjour l'écologie... Surtout quand on nous dit après "il faut refaire le CV")

Seulement ces clés, ce sont toutes les mêmes, alors pour récupérer chacun la sienne après l'impression...

Comment, mettre ses initiales ? C'est d'un commun... Moi, à la mission locale, on passe mon temps à me dire que je suis une artiste, puisque je fais des bijoux, de la danse, de la musique... Alors je vais artistiquer ma clé...

J'attrape rapidement deux boîtes de perles, un fil, une aiguille la boîte à fermoirs (enfin... rapidement... l'accessibilité des perles est à revoir dès qu'on aura un peu plus de place), je m'installe à table avec Naruto en bruit de fond (même pas le droit de changer de chaîne) et j'improvise... Ce que je ne sais pas faire en danse, je le fais en perles.
Une petite boucle, des pendouilleries... Et flûte, le fermoir ne passe pas dans l'anneau... C'est malin... Il a fallu forcer.
Au moins, ma clé USB est reconnaissable... et je ne m'en suis jamais servie...

Bonne journée

samedi 20 novembre 2010

Muffins au coeur surprise

Au cours de mes pérégrinations internétiques, je suis tombée un jour sur la page d'une recette de muffins au Ferrero Rocher... Les Ferrero étant par chez nous l'équivalent du sacro-saint Nutella chez d'autres, il était impensable de ne pas l'essayer. J'ai perdu cette page, mais l'idée est restée dans un coin de ma tête.

Et si on essayait ? Pas de Ferrero... "J'étais pourtant sûre qu'on en avait une boîte." Tant pis, on attend les prochaines courses... Et finalement "Oh, ils étaient rangés là !"

Enfin on s'y met. Une base nature, on remplit les petits moules, on déballe les Ferrero (que c'est joli, cet amoncellement de papiers dorés et argentés !" et on enfonce délicatement le Ferrero dans la pâte.

Et là, réaction chimique étrange. Quand on fait des muffins au coeur de chocolat noir, le carré de chocolat a tendance à couler au fond du moule (c'est lourd, le chocolat, c'est pour ça que ça fait grossir). Alors que le Ferrero Rocher, lui, peu importe jusqu'où on l'enfonce, on sent même qu'il touche le fond (du moule, bien sûr), et bien il remonte à l'air libre, comme un plongeur... Alors on le remet au fond, parce que ce qu'on veut, c'est un muffin au coeur surprise, et pas un coeur qui déborde. Et vite vite, au four, avant qu'il n'ait le temps de remonter (20 minutes au thermostat 6, ou un peu plus longtemps, ou un peu plus fort, parce que vraiment ça ne suffit pas).

Et quand on le sort du four, on aperçoit quand même un bout de Ferrero qui, décidément, n'aime pas la plongée.
Conclusion : préférer le Ferrero Rocher au carré de chocolat noir, c'est plus léger :)
Et quand on goûte... Miam...
Bon appétit

lundi 15 novembre 2010

Spectacle de danse orientale

Samedi soir à Montlhéry avait lieu un spectacle de danse proposé par la compagnie Al-Kimia...
Difficile de prendre des photos, les danseuses bougent très vite.
Cet accessoire s'appelle des ailes d'Isis, je trouve ça très joli, j'aimerais bien avoir l'occasion d'essayer.
Ce musicien (Tony) joue de la derbouka, c'est un des principaux instruments de percussions utilisés en musique orientale.
Le final, avec toutes les danseuses du spectacle et même quelques spectateurs volontaires.
Un superbe spectacle, avec plein d'accessoires dont j'avais entendu parler (voile, sagattes...) mais encore jamais vus... Des belles musiques... De jolis costumes...

Vivement le prochain.

Bonne journée

samedi 13 novembre 2010

Quand on a fait un joli collier...

Mais si, rappelez-vous, le collier du 2 octobre...
Et bien, non seulement il faut le refaire pour Callie :
et, bien sûr, Madame veut des boucles d'oreilles pour aller avec.

Mais mardi soir, nous avons fabriqué le vrai modèle de boucles assorties au collier :

Bonne journée

jeudi 11 novembre 2010

Club emploi

L'atelier du vendredi, c'est théâtre.

La première chose à faire en arrivant dans la salle, c'est de pousser contre les murs les tables et les chaises pour libérer la place. Ensuite, on reprend quelques chaises pour s'asseoir en cercle... On commence par donner nos prénoms à la comédienne qui anime l'atelier. Un tour de prénoms dans un sens, un tour dans l'autre.

1er exercice, tout le monde debout, on repousse un peu les chaises, et on fait circuler un "courant" entre nous en tapant dans nos mains : ma voisine de gauche tape dans ses mains vers moi, je transmets en tapant dans mes mains vers ma voisine de droite.
Puis on augmente la difficulté en rajoutant la possibilité de taper deux fois dans les mains quand on veut, avec pour conséquence immédiate un changement de sens.

2e exercice, on se rassied, on jour deux par deux. L'un commence à raconter une histoire, et au top, au milieu d'une phrase ou d'un mot, le deuxième doit prendre le relai et inventer la suite. C'est plutôt difficile, et très frustrant parce que l'autre modifie complètement l'histoire qu'on voulait raconter.

3e exercice, on se relève (ça fait du sport), on reprend le tapement de mains mais avec possibilité de passer son tour avec un mouvement de la main et un "je passe" haut et fort. On n'a alors pas à taper, et la voisine suivante non plus.

4e exercice, on se rassied, et on joue au mot-qui-fait-penser-à-un-autre. La première personne dit "soleil" ; pour la deuxième, soleil fait penser à "plage" ; pour la troisième (c'était moi), plage fait penser à "glaces", et ainsi de suite. On n'a pas besoin de réfléchir et c'est très reposant... Quoique... J'aurais quand même pu réfléchir un peu, ça m'aurait évité de laisser échapper que "alcools" me fait penser à mon frère.

5e exercice, on se relève encore et on reprend le tapement de mains. La différence maintenant, c'est qu'on envoie à n'importe qui dans le cercle et pas forcément à notre voisine. Il faut donc suivre ce qu'il se passe pour bien savoir où en est le courant et si par hasard il n'arrive pas sur nous. Puis, dernière difficulté, deux courants circulent en même temps, un rouge et un vert, il faut donc dire la couleur quand on l'envoie, et surtout, ne pas envoyer le rouge alors qu'on a reçu le vert et inversement. Cela a occasionné de nombreux fous rires, comme les courants qui disparaissent sans crier gare entre deux personnes.

Et enfin, dernier exercice, improvisation sur le thème "entretien d'embauche", avec un recruteur, un candidat et pour chacun, une phrase à caser (la mienne, "c'est pas drôle", ça aurait pu être pire)... Comme mon recruteur n'a pas essayé de faire de blague, j'ai dû trouver une autre raison de dire ça.
- Je ne vous prends pas, sortez.
- C'est pas drôle, je voulais un boulot, moi ! (avec le ton "gamine boudeuse", il faut imaginer)
Et hop, sortie théâtrale (c'est le cas de le dire) avec claquement de porte et "oups, je ne pensais pas que ça allait résonner dans tout l'immeuble."

Bonne journée

mardi 9 novembre 2010

C'est pas bien de copier !

Il y a une chose que je n'avais pas dit à propos du week-end à Rouen. J'ai eu l'occasion de goûter à la pâte de speculoos sur une crèpe. C'était si bon que j'en ai pris une deuxième fois (eh, faut bien que ça serve, la formule à volonté)... et que j'en ai demandé la recette... que je n'ai pas eu :(

Mais internet étant ce qu'il est (autrement dit, vachement pratique), j'ai trouvé une recette. Sauf qu'on n'a pas de gélatine. Qu'à cela ne tienne, une autre recette est disponible.

Et voilà la réalisation. Différente de celle de Rouen, mais bien meilleure... Forcément c'est fait maison.
Ce n'est pas une recette à réaliser trop souvent, car le pot se vide mystérieusement en deux jours...

Bon appétit