jeudi 11 novembre 2010

Club emploi

L'atelier du vendredi, c'est théâtre.

La première chose à faire en arrivant dans la salle, c'est de pousser contre les murs les tables et les chaises pour libérer la place. Ensuite, on reprend quelques chaises pour s'asseoir en cercle... On commence par donner nos prénoms à la comédienne qui anime l'atelier. Un tour de prénoms dans un sens, un tour dans l'autre.

1er exercice, tout le monde debout, on repousse un peu les chaises, et on fait circuler un "courant" entre nous en tapant dans nos mains : ma voisine de gauche tape dans ses mains vers moi, je transmets en tapant dans mes mains vers ma voisine de droite.
Puis on augmente la difficulté en rajoutant la possibilité de taper deux fois dans les mains quand on veut, avec pour conséquence immédiate un changement de sens.

2e exercice, on se rassied, on jour deux par deux. L'un commence à raconter une histoire, et au top, au milieu d'une phrase ou d'un mot, le deuxième doit prendre le relai et inventer la suite. C'est plutôt difficile, et très frustrant parce que l'autre modifie complètement l'histoire qu'on voulait raconter.

3e exercice, on se relève (ça fait du sport), on reprend le tapement de mains mais avec possibilité de passer son tour avec un mouvement de la main et un "je passe" haut et fort. On n'a alors pas à taper, et la voisine suivante non plus.

4e exercice, on se rassied, et on joue au mot-qui-fait-penser-à-un-autre. La première personne dit "soleil" ; pour la deuxième, soleil fait penser à "plage" ; pour la troisième (c'était moi), plage fait penser à "glaces", et ainsi de suite. On n'a pas besoin de réfléchir et c'est très reposant... Quoique... J'aurais quand même pu réfléchir un peu, ça m'aurait évité de laisser échapper que "alcools" me fait penser à mon frère.

5e exercice, on se relève encore et on reprend le tapement de mains. La différence maintenant, c'est qu'on envoie à n'importe qui dans le cercle et pas forcément à notre voisine. Il faut donc suivre ce qu'il se passe pour bien savoir où en est le courant et si par hasard il n'arrive pas sur nous. Puis, dernière difficulté, deux courants circulent en même temps, un rouge et un vert, il faut donc dire la couleur quand on l'envoie, et surtout, ne pas envoyer le rouge alors qu'on a reçu le vert et inversement. Cela a occasionné de nombreux fous rires, comme les courants qui disparaissent sans crier gare entre deux personnes.

Et enfin, dernier exercice, improvisation sur le thème "entretien d'embauche", avec un recruteur, un candidat et pour chacun, une phrase à caser (la mienne, "c'est pas drôle", ça aurait pu être pire)... Comme mon recruteur n'a pas essayé de faire de blague, j'ai dû trouver une autre raison de dire ça.
- Je ne vous prends pas, sortez.
- C'est pas drôle, je voulais un boulot, moi ! (avec le ton "gamine boudeuse", il faut imaginer)
Et hop, sortie théâtrale (c'est le cas de le dire) avec claquement de porte et "oups, je ne pensais pas que ça allait résonner dans tout l'immeuble."

Bonne journée

1 commentaire:

Callie a dit…

Ben dis-donc, c'est épique comme aventure... Faudrait voir à approfondire, non ?
C'est fou ce que les associations d'idées font ressortir, n'est-il pas ?